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Les Plumes d'Asphodèle ont pour thème "Monde" cette semaine.Les mots à utiliser sont : Gens, survivre, univers, découverte, terre, partage, bonheur, macrocéphale, cultures, tour,
astral, grandeur, mer, extraterrestre, envahisseur, animal, mappemonde, journal, pluriel,
couleur, parallèle, fin, guerre, nymphe, néant, négliger.Pour l'occasion, je fais un petit retour en arrière et vous emmène fin 2012...
Apocalypse (Révélation)
Ce matin chez le coiffeur, j’ai fait une découverte dans un journal !En effet, un scribouillard macrocéphale avait décidé de plonger l’univers dans une dimension parallèle…
Il annonçait le plus simplement du monde sa fin prochaine (celle du monde, pas sa propre à lui l’animal… dommage d’ailleurs !)Il désirait nous faire partager ses convictions dans la culture Maya (culture comme culture, pas comme cultures au pluriel, enfin comme culturelle, bref pas comme Maya l’abeille !)
Il voulait qu’au-delà des mers, toute la terre partage ses informations au risque de voir notre mappemonde passer par toutes
les couleurs avant de sombrer dans le néant astral. (Rien ce ça !)
Point de guerre annoncée, mais, le croirez-vous, les extraterrestres allaient débarquer ! Ils ne viendraient pas en tant qu’envahisseurs mais juste par grandeur d’âme, faire un petit tour sur une montagne de France chercher quelques élus et quelques nymphes (jeunes et jolies de préférence évidemment) afin qu’ils aient le bonheur de survivre.
Ben voyons, il prend vraiment les gens pour des pigeons !!!A qui veut-il faire croire ça ???
Après le coiffeur, je me suis vite rendue chez mon esthéticienne tout en téléphonant à mon agent de voyage pour réserver
une chambre à Bugarach !Il ne faut négliger aucune éventualité…
Bye
11 commentaires -
Grâce à mon amie Béa, je participe cette semaine à un jeu d’écriture crée par Asphodèle : Les Plumes.
Il s’agit d’un texte à rédiger suivant un thème défini en y ajoutant des mots imposés (inspirés par ses lecteurs au gré du thème) plus trois mots (cette fois en M) donnés par Asphodèle HerselfVous avez pigé ?
Sinon, ce n’est pas grave, lisez tout de même la suite !Thème : Dérive
Mots à utiliser : espérer, flotter, perdition, cap, sillage, bouteille, iceberg, vent, déambuler, bateau, continent, flots, amiral, génétique, sentiment, débarquer, faille.
Et pour corser le tout : myrte, malhabile, muraille.C’est plus clair là, non ???
Voila donc mon texte.Une bouteille à la mer
Moi qui me rêvais bateau amiral, me voila déambulant au gré des flots, bouteille à la dérive,
flottant en perdition.
Incapable de garder le cap sous le vent, suivant, malhabile, le sillage d’un iceberg, je fantasme…
Espérant une faille dans la muraille de mes sentiments.
Imaginant débarquer sur un continent.Je fais un songe dans lequel, me jouant de la génétique, et m’incarnant enfin, je pourrais goûter
aux délices du myrte avant ma fin.Et NON, je n'ajouterai pas "poils aux mains"
Bye
22 commentaires -
Vous allez finir par en avoir marre de lire mes vagues de tristesse !
Alors, promis, c'est la dernière...
Envie de vieCette impression de transparence
De grand vide dans l’existenceEtre invisible aux yeux des autres
Sauf quand tu réparais leurs fautesRessentir cette utilité trop futile
Et le vide de la nécessité, hostileVacuité saumâtre des êtres minuscules
Quand tu voudrais vivre en majusculesSensation de nullité imbécile
Absurdité d’un destin stérileRévolte ténue des choses préconçues
Résignation fatale toujours contenueHabitude amère face à l’indifférence
Émotions moroses sans aucune importanceUne envie de hurler sous la lune
De se fondre dans la brumeExister au fond, pour qui, pour quoi ?
Si ce n’est pour toi… Papa.
Bye
6 commentaires -
Comment te dire tous mes tourments,
mes doutes, mes rêves, mes châtiments ?Comment te dire de garder tes rires,
tes mots, ta voix, tes souvenirs ?Comment te dire tant qu’il est temps,
le mal nous laisse si peu d’instants ?Comment te dire combien je t’aime,
ta force, ta joie, bref tout de toi ?Comment te dire que tu peux partir,
quitter tes plaies, tes maux et ton martyre ?...
Comment te dire que je m’en sortirai ?
Comment te dire que je revivrai ?Comment te dire d’être confiant ?
Comment te dire même si je mens ?Bye
2 commentaires -
Oui, je me pose la question... Comment font ces gens ?Comment font ces gens qui, chaque jour, confrontés à la maladie d'un proche ou pire d'un enfant,
trouvent la force de continuer ?Comment font ces gens qui, chaque jour confrontés aux douleurs, aux souffrances physiques et
psychologiques des malades, arrivent à passer outre afin de poser les actes nécessaires ?Comment font ces gens pour avoir le courage parallèlement de vivre leur vie ?
Comment font ces gens pour toujours renouveler la force qui les animent ?
Inlassablement arriver à soutenir, à soigner, à tout donner...
Tout donner de leur amour, de leur courage, de leur force et de leur temps à l'autre...
Tenir le coup fièrement, relever la tête face à l'ignoble adversité...
Garder le cap malgré l'évidente fin qui pourtant touche tout le monde un jour...
Comment trouver cette force en moi afin de continuer ?
Trouver la force de ne pas craquer, de ne pas me liquéfier, de ne pas me laisser submerger,
ne pas me faire engloutir, de ne pas tout simplement disparaître sous le poids de la tâche à
remettre mille fois sur cet ouvrage qu'est la vie...
Je ne me plains pas, d'autres vivent des situations bien pire et le pire est partout !
Je ne me plains pas, car ici le plus à plaindre c'est Papa...Mais lui ne s'en fait pas, il reste philosophe, trouve qu'il assez, et bien, vécu.
Il dit qu'il ne souffre pas - du moins le cache-t-il plutôt bien - qu'il faut laisser aller les choses
et les accepter.
Il dit avec le plus grand calme qu'il a atteint l'âge de s'éteindre !Si je fais de mon mieux pour faire bonne figure devant lui, il en va tout autrement au plus profond de moi.
Je reste réaliste, je comprends ses positions (d'ailleurs je pense qu'à sa place, il y a longtemps que j'aurai
voulu partir)
Je sais que toute vie à une fin et qu'il n'y a nulle aide de s'y accrocher désespérément.
J'ai du mal à l'accepter car j'ai failli si souvent le perdre des trois dernières années que je garde toujours
un espoir fou caché dans un coin de mon coeur.Je sais néanmoins que le moment venu, même s'il est attendu - presque prévu - viendra pourtant me surprendre.
Que l'épée de Damoclès, suspendue au dessus de son pauvre corps meurtri, finira par s'abattre.
Ce qui me fait le plus peur, c'est la vague dévastatrice et horrible qui se profile maintenant...
Je sais que je dois m'y préparer mais je l'ai déjà fait tant de fois que je crains à l'inefficacité de cette préparation...Regarder les choses en face, je crois que je vais le faire un jour après l'autre, je vais essayer d'arrêter de penser
au lendemain et même aux heures suivantes pour profiter de chaque moment positif.Je crois que c'est la seule façon d'agir pour moi pour arriver à faire comme tous ces gens !
Bye
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